Le sens des comportements du borderline
Ce matin, alors que je devrais être au boulot (je me suis faite passée pour malade, c'est vrai je le suis je n'ai pas menti, je n'ai pas dormi de la nuit et j'ai une tête pas possible, alors je préfère me reposer étant donné que je travaille non stop depuis vendredi et encore le week end prochain, ça me fait une pause, bref le but de cet article n'est pas de parler de ma vie inintéressante :p), je regardais donc les visites sur mon blog et leurs sources, et par hasard je suis tombée sur un article intéressant sur les causes de certains comportements. C'est à dire la réponse à certaines de mes questions! :)
En effet, JE NE ME COMPRENDS PAS ! Et ça, c'est très frustrant, de faire des choses qu'on déteste sans savoir pourquoi!!! Alors je suis contente car j'ai trouvé la réponse. En ce moment de ce coté c'est mieux, je ne me suis plus coupée depuis 2 ou 3 semaines, et la boulimie a l'air de partir. Je me demande si ce n'est pas parce que ces dernières semaines, j'écris pas mal... ^^ Pourvu que ça dure!
Les personnes directement ou indirectement concernées s’interrogent
non seulement sur l’origine de la maladie, mais également sur la cause
de chaque symptôme particulier. Il est en effet au premier abord difficile
de comprendre une conduite d’automutilation ou un brusque changement
d’humeur.
Pourtant, tous les symptômes borderline ont un sens, puisqu’ils
expriment généralement une réponse de la personne destinée à lui permettre
de surmonter des expériences fortement éprouvantes.
L’ensemble des
symptômes du trouble de la personnalité borderline ne constitue donc
pas le problème, mais au contraire une tentative par laquelle la personne
essaie de résoudre ses difficultés. Une personne qui se coupe ou se blesse
d’une quelconque manière le fait pour contrôler des sentiments devenus
insupportables.
Le phénomène des dissociations fournit un bon exemple
de la manière dont fonctionne ce mécanisme: on parle de dissociation
lorsqu’un individu se sent détaché de la réalité, éprouve un sentiment
d’irréalité ou lorsqu’il a le sentiment de quitter son propre corps. C’est
ainsi que des individus qui ont subi des abus sévères peuvent développer
la capacité de « se détacher » de leur corps. Des personnes racontent par
exemple qu’elles ont pu observer avec un certain recul et sans ressentir de
douleur comment des souffrances étaient infligées à leur propre corps. Ca m'est arrivé pleins de fois.
Ce
détachement constitue un mécanisme de défense de l’organisme tout à fait
raisonnable, puisqu’il vise à rendre la douleur supportable. Dans certaines
conditions, il peut néanmoins arriver que cette tendance à la dissociation se
maintienne et que l’individu la réactive tout le temps. Or cet état dissociatif
est généralement lui aussi très désagréable, puisque l’individu ne sent plus
son corps, se trouve à côté de lui-même et perd tout contact avec ses
perceptions.
Pour le faire cesser, le moyen le plus efficace consiste à s’infliger
des blessures permettant d’affaiblir rapidement le sentiment d’irréalité. Les
dissociations constituent donc une tentative pour surmonter un trauma qui,
sinon, demeurerait insupportable, tandis que l’automutilation, pour sa part,
sert à faire cesser ces dissociations.
Considérés de la sorte, la plupart des
symptômes du trouble de la personnalité borderline ont un sens, même
si nous ne le comprenons pas encore entièrement. Ils constituent des
stratégies de survie tout à fait sensées, sans lesquelles les personnes
concernées n’auraient pas pu supporter des états extrêmement pénibles
ou des expériences traumatisantes.
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