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Borderline, au bord du gouffre
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Borderline, au bord du gouffre
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Borderline, au bord du gouffre
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30 juin 2008

Vivre avec une personne borderline = un enfer ??????

J'ai trouvé cet article avec des conseils sur comment vivre avec une personne borderline.

L'existence de tels articles me fait mal, en effet, ça veut dire que vivre avec quelqu'un souffrant du TPL est un fardeau, bref, qu'en fait nous les borderlines, non seulement on souffre mais en plus on fait souffrir notre entourage, qu'on est des poids... c'est culpabilisant, ça remonte le moral :(
(là c'est ma susceptibilité qui parle lol)

Mais bon, il faut prendre les choses objectivement, donc je met quand même l'article, il est quand même intéressant. En lisant l'article, j'ai imaginé que mon entourage suive les conseils prodigués, envers moi, je vous ai donc fait part de mes impressions, car certains conseils feraient plus de mal que de bien, ne feraient qu'empirer les choses...

 

  • Quiconque a côtoyé le moindrement une personne souffrant d'un trouble de la personnalité borderline (TPB) peut facilement comprendre à quel point la vie de ces personnes est un "enfer", et à quel point ces personnes font vivre un "enfer" à leur entourage (conjoints, parents, amis). Et comme ces personnes provoquent ce qu'elles craignent le plus, soit le rejet ou l'abandon, elles se retrouvent immanquablement dans un cercle vicieux "infernal" ne faisant qu'accentuer leur détresse et rendant la vie de leur entourage encore plus "infernale". Il y a lieu de se demander ce qu'on peut faire pour aider l'entourage à ne pas sombrer dans le désespoir, le rejet et la culpabilité. Ces gens ont besoin de soutien, mais aussi d'information adéquate et de coaching pour mieux comprendre leur proche souffrant d'un trouble de la personnalité borderline et pour mieux interagir avec lui afin de réduire les tensions au lieu de les accentuer.

=> Déjà, l'article généralise, il y a différents types de borderlines (intériorisés ou extériorisés, les intériorisés ne font pas de crises de colère ou de violence, je n'ai jamais été violente), et cet article ne prend en compte que les cas extrêmes. Je ne pense pas faire vivre un enfer à mon entourage, en tout cas j'espère, et tous les borderlines ne provoquent pas le rejet ou l'abandon (et heureusement!).  Plus d'explications ici!


Informer et coacher

  • Autant les personnes borderlines elles-mêmes que leurs proches ont très souvent une fausse conception d'un trouble de la personnalité, accentuant inutilement la peur et le découragement. Ainsi, le trouble de la personnalité, particulièrement borderline, est souvent associé à la folie (genre schizophrénie), à la personnalité multiple (qui est plutôt un trouble dissociatif sévère), à la psychopathie, à la délinquance, voire à la "possession" diabolique, ou encore tout simplement à de la mauvaise volonté et de la méchanceté.
  • Il est donc important d'expliquer, le plus simplement possible, que la personnalité d'un individu regroupe l'ensemble de ses façons de penser, de réagir émotivement et de se comporter dans ses relations interpersonnelles et vis-à-vis du défi de la vie. En partie innés, avec des degrés de vulnérabilité variables (prédispositions génétiques et biologiques), ces traits de personnalité vont se développer et se structurer selon les expériences psychosociales vécues dès la naissance. Ainsi, plus un individu est fragile et vulnérable et vit des expériences psychosociales traumatisantes et néfastes, plus ses traits de personnalité risquent de devenir excessifs et rigides, développant ce qu'on appelle un trouble de la personnalité pouvant nuire à ses relations interpersonnelles et à sa capacité d'adaptation aux situations de la vie. On peut donc situer l'individu sur un continuum entre le fonctionnement optimal et le trouble de la personnalité. L'objectif poursuivi sera toujours de permettre à l'individu d'utiliser de la façon la plus optimale possible les éléments positifs de sa personnalité, quelle qu'elle soit. Ainsi, avoir une personnalité borderline n'est pas pathologique en soi. Au contraire, au degré optimal de fonctionnement, la personnalité borderline peut manifester les caractéristiques suivantes : sensibilité, intuition, perspicacité, introspection, honnêteté, authenticité, passion, créativité, sens artistique, conscience sociale, sens de la justice, humour, énergie, compassion, spontanéité, curiosité, ouverture d'esprit, joie de vivre. Il est donc important de reconnaître ce potentiel et de le transmettre autant à la personne elle-même qu'à son entourage.

+1, les personnes borderlines n'ont pas que des défauts, vous pouvez voir aussi ce site:  http://www.emophane.org/

De plus, ça explique bien ce qu'est un trouble de la personnalité, ça ne dramatise pas (en tout cas cette partie de l'article)


Caractéristiques d'un TPB et leur impact sur l'entourage

  • 1. Hypersensibilité à l'abandon, réelle ou imaginée, reliée à une incapacité de vivre la solitude, et efforts excessifs pour l'éviter (rage, colère, menaces, supplications, etc.). L'entourage se sentira facilement coupable dans de telles circonstances et c'est normal. Qu'il s'agisse, d'un abandon réel (rupture définitive de la part du conjoint) ou imaginé (absence temporaire pour une raison quelconque, que ce soit le travail ou autre chose), il est préférable de ne pas se soumettre au besoin de la personne borderline d'éviter l'abandon, même si ça peut être efficace à court terme (soulagement de sa détresse et de notre culpabilité), car la situation deviendra de plus en plus insoutenable et frustrante à plus long terme, avec un désir de rejet encore plus pénible à vivre pour tout le monde.

 

Ne pas se soumettre au besoin d'éviter l'abandon: C'est à dire? Il faut abandonner la personne qui va mal et qui justement a peur de l'abandon, et c'est censé l'aider??? Je suis sceptique... je ne pense pas que ça puisse aider qui que se soit.
Au contraire, il faudrait la rassurer sur le fait qu'on ne l'abandonnera pas, trouver un compromis pour qu'aucune personne ne soit lésée, ça me parait plus juste.

  • 2. Relations interpersonnelles intenses, très chargées émotivement et instables, alternant entre des sentiments extrêmes et opposés : l'idéalisation lorsque l'autre semble combler le sentiment de vide et de désespoir, et la dévaluation à la moindre déception ou frustration; attitude fusionnelle insécure et possessive; faible tolérance à une relation calme ou neutre; besoins affectifs intenses vs peur d'être profondément blessé. Il est très important de ne pas se laisser prendre dans une situation fusionnelle, même si ça peut être valorisant de se sentir admiré, car personne ne peut être toujours à la hauteur et disponible, et ainsi éviter de décevoir la personne borderline. Il faut donc transmettre le plus rapidement possible l'idée de limites et d'autonomie, qu'on ne peut toujours être disponible et que la personne borderline n'a pas toujours besoin de notre présence. Il est important de garder le plus possible son calme en le faisant, même si la personne borderline le tolère mal, car c'est ce qui permettra, à la longue, de rassurer véritablement cette personne.

Alors, là j'adore (lol), encore de la stigmatisation... en gros, si vous avez un ami borderline, si vous voulez vraiment l'aider (l'amitié, c'est une fusionalité) , alors prenez de la distance et ne devenez que de simples connaissances. En plus, c'est souligné, au cas où les proches de borderlines n'auraient pas compris le message... On a l'impression qu'ils font passer les borderlines pour des gens limites dangereux (surtout garder son calme histoire qu'elle ne s'énerve  pas de trop...)
Et puis, les borderlines n'ont pas tous des relations instables avec les autres!! Encore une fois, personne n'est pareil, c'est comme dans la dépression, il y a différents degrés, ça engendre différentes manifestations, là c'est pareil! Les "borderlines" n'ont pas tous le même profil type! Ils ne sont pas tous "intolérant à la  moindre frustration..etc"!!

Encore une fois, il y a les borderlines "intériorisés" et les "extériorisés", les "fonctionnant maxi" et les "fonctionnants mini", et pas un seul schéma type! (voir le site de l'AAPEL pour plus de détails)

 

  • 3. Instabilité affective reliée à une très grande sensibilité et vulnérabilité aux événements, aux situations ou aux remarques négatives des autres, provoquant des réactions intenses d'irritabilité, de dépression, d'anxiété, de rage et de désespoir; amplification rapide des sentiments; fluctuations d'humeur sans raison apparente. Ceci peut être vraiment éprouvant, décourageant et insupportable pour l'entourage. Il est donc important de ne pas se laisser envahir par ces émotions qui appartiennent à la personne borderline. C'est ainsi qu'on sera en mesure de lui exprimer une certaine compréhension et de la compassion tout en imposant nos limites claires et fermes en exprimant nos propres sentiments plutôt que d'accentuer l'intensité émotionnelle en étant accusateur ou en jugeant cette personne. Il est important de conserver son identité propre, ses émotions, et de ne pas s'identifier à la détresse de la personne borderline; il ne faut pas craindre d'affirmer sa différence dans sa façon de voir les choses et de réagir. La personne borderline en sera peut-être frustrée sur le coup, mais elle sera probablement rassurée par la suite de voir qu'elle n'arrive pas à nous perturber et nous en sera reconnaissante. Si on se sent envahi par les émotions de l'autre, il y a lieu de se questionner sur sa propre dépendance vis-à-vis de cette personne.

Je suis d'accord et pas d'accord à la fois :p
C'est vrai que de pleurer avec quelqu'un qui pleure, d'angoisser avec quelqu'un qui angoisse...etc ne sert à rien. Mais je n'aime pas la façon que le rédacteur de l'article a de percevoir le borderline, comme si on parler d'une petite fille gâtée avec laquelle il faudrait forcement être ferme, clair, dur...
D'ailleurs, il est dit qu'il ne faut pas craindre de s'affirmer... et en contrepartie, le ou la borderline sera probablement rassurée.
L'auteur est sûre de la manière dont il faut agir avec un borderline, mais il laisse planer le doute quand à l'utilité de la dureté qu'il estime nécessaire d'avoir.
Ne serait-il pas plus simple, quand la personne borderline est dans la détresse, d'essayer d'en parler avec elle? Quand on est dans la détresse, on n'a pas besoin de fermeté, au contraire!!! On peut ne pas se laisser envahir par les sentiments de la personne, communiquer avec elle pour l'amener à ce calmer sans pour autant faire preuve de dureté, non?? Moi je suis sûre que si!

 

 

  • 4. Difficulté à contrôler la colère, qui est exprimée souvent de façon intense, violente, imprévisible et inappropriée, et qui peut disparaître aussi rapidement; ou difficulté à exprimer de la colère de peur de perdre le contrôle. L'entourage reste souvent perturbé plus longtemps par les accès de colère de la personne borderline, alors que pour celle-ci, tout est, habituellement, oublié rapidement. Il s'agit donc de ne pas dramatiser outre mesure ces accès de colère, tout en affirmant quand même certaines limites acceptables. Il ne faudrait pas ridiculiser les accès de colère (ce qui ne ferait que les accentuer), mais les prendre avec un certain détachement et de l'humour (mais aussi de la compréhension), ce qui dédramatiserait la situation, car pour la personne borderline ce n'est souvent pas aussi dramatique qu'il n'y paraît (elle a simplement besoin de laisser sortir de la vapeur).


Alors, pour moi c'est plutôt le 2ème cas : "difficulté à exprimer de la colère de peur de perdre le contrôle"
Mais quand je l'exprime, elle n'est pas oubliée rapidement, au contraire, je culpabilise à fond
Comme quoi, encore une fois, tout dépend des personnes, de leur vécu...etc

Et si un jour je me met vraiment en colère, ce que j'aurais besoin, ce n'est pas d'humour (il ne faut pas ridiculiser la colère mais la prendre avec humour?? ça c'est pareil je ne vois pas trop la nuance...il faudrait me donner un exemple parce que là je sèche!!), mais qu'on me sert très fort dans mes bras, histoire de me montrer que je ne suis pas seule, qu'il y a des gens autour de moi pour m'aider et que rien de sert de se mettre dans des états pareils!

 

  • 5. Difficulté à apaiser soi-même sa détresse en pensant simplement à quelqu'un qui l'aime ou l'apprécie; besoin de la présence physique de l'autre pour y arriver; faible tolérance à la détresse reliée à une carence d'expériences positives. Voir le point 2.
  • 6. Trouble de l'identité, avec une image de soi instable, un sentiment d'être morcelé, de se donner différentes identités selon l'interlocuteur, et un sentiment chronique de vide intérieur. L'entourage se sent souvent démuni devant ce genre d'attitude. Il est important d'encourager la personne borderline à exprimer ce qu'elle pense et ressent vraiment tout en validant ce qu'elle exprime, et de lui faire part des qualités qu'on reconnaît en elle (voir les caractéristiques positives mentionnées plus haut), de ses bons côtés, de sa valeur comme personne méritant d'être respectée et aimée.

++1, entièrement d'accord! Par un dialogue sincère et ouvert, on peut vraiment aider une personne en détresse (ça rejoint un peu les commentaires que j'ai fait plus haut)

 

  • 7. Recherche de sensations fortes dans des comportements impulsifs potentiellement dangereux ou dommageables (abus de substances, boulimie, conduite automobile téméraire, comportement sexuel à risque, dépenses excessives, jeu, vol à l'étalage) dans le but de combler le sentiment de vide, de se créer une identité ou de soulager sa grande douleur. Ce type de comportement devient facilement irritant ou troublant pour l'entourage. Il est important alors d'être sensible à la détresse sous-jacente à ces comportements excessifs et de communiquer cette compréhension en évitant de juger ou de condamner, mais en confrontant la personne aux risques qu'elle prend tout en exprimant nos préoccupations et notre attachement. D'un point de vue plus positif, il peut être stimulant de se laisser influencer par ces personnes en s'ouvrant aux découvertes, aux nouveautés, aux fantaisies, tout en étant bien en contact avec soi-même et attentif à ses limites personnelles.
  • 8. Menaces ou gestes suicidaires et d'automutilation dans le but de crier ou de soulager sa détresse insoutenable. Voir le point 7. Il ne faut surtout pas jouer au thérapeute mais plutôt exprimer à cette personne notre attachement, notre inquiétude et nos limites, et l'inciter à se procurer de l'aide professionnelle.

Entièrement d'accord aussi :D

 

L'auteur se rattrape ^^

  • 9. Pauvre estime de soi, sentiment de honte, image négative de soi (impression d'être sans valeur, d'être un monstre, d'être méchant et démoniaque), provoquant parfois un besoin de se considérer comme un être meilleur ou supérieur aux autres, s'imposant des standards perfectionnistes, ayant une perception de soi irréaliste et une difficulté à accepter l'échec; besoin d'être valorisé, de recevoir l'approbation et la reconnaissance des autres. Voir le point 6.

S'imposer des standards perfectionnistes, et difficulté avec l'échec, c'est moi ça :p


 

  • 10. Moments passagers d'idées paranoïdes ou de symptômes de dissociation (impression de ne pas être là, de perdre contact avec soi-même, de se sentir étranger, irréel, engourdi) en réaction à un stress intense. Il est très compréhensible que de telles situations soient inquiétantes pour l'entourage. Il ne faut pas perdre de vue que ce sont des réactions temporaires à une situation de stress (et non une maladie chronique) et que la personne retrouve généralement son état normal assez rapidement. Il faut donc rassurer la personne borderline à ce sujet, mais si ces réactions sont fréquentes et excessives, on peut aussi lui suggérer d'aller chercher de l'aide professionnelle et souligner qu'il existe des médicaments pouvant réduire l'intensité de ces réactions et donc lui être utiles.
  • 11. Peur de la folie (que les émotions intenses et les comportements excessifs hors contrôle soient des signes de folie). Il est souvent dramatique que l'entourage développe cette perception de folie et la transmette à la personne borderline par manque d'information. Il est donc important de bien s'informer sur ce qu'est un trouble de la personnalité borderline, et d'en faire part à la personne concernée, afin d'en avoir une perception plus réaliste qui sera aussi transmise à cette personne.

OK

 

  • 12. Besoin de compenser un manque de contrôle sur soi-même et sur sa vie en contrôlant et en manipulant les autres. Ce genre de comportement est irritant pour l'entourage. Il est faux de prétendre qu'il ne faut jamais se laisser manipuler par une personne borderline en craignant qu'elle en abuse. On se retrouve alors dans une guerre de pouvoir qui n'en fini plus. Comme avec un enfant, il est préférable de tolérer un certain degré de manipulation. Il devient alors plus facile pour cette personne d'accepter éventuellement des limites, si elle se sent comprise et si elle sent qu'il y a une certaine tolérance.

Alors là je ne suis pas d'accord, d'ailleurs je vais laisser parler un site spécialisé sur le TPL pour moi:

 

Mythe : Les personnes qui présentent un trouble de personnalité limite sont manipulatrices et recherchent l'attention de leur entourage.
Réalité : Lorsque confrontées à certaines demandes ou pression, ces personnes perçoivent les situations avec peu de nuances, "tout est blanc" ou "tout est noir". Leur perception du moment est alors fortement influencée par cet état émotionnel "tout blanc ou tout noir". On constate alors une alternance de comportements qui nous apparaissent contradictoires et qui sont interprétés comme des tentatives de manipulation.

 

(source: aapel)

 

 

  • 13. Révolte contre l'autorité, les règles, les injustices; ressentiment, insatisfaction, envie; impression de ne pas avoir droit au bonheur; sentiment d'avoir subi des injustices et qu'alors quelque chose lui est dû. Un tel comportement devient rapidement insupportable et décourageant pour l'entourage. Il est important de reconnaître et de valider les sentiments de cette personne, de lui apporter un soutien, mais en même temps de la confronter aux réalités de la vie, au fait qu'il est impossible d'éviter ou de réparer toutes les injustices même s'il est important de les dénoncer, et que vivre implique aussi une capacité à faire des concessions.

OK

 

  • 14. Très grande sensibilité aux autres; capacité à percevoir les points sensibles et vulnérables des autres, à comprendre ce qu'ils ressentent tout en ayant parfois de la difficulté à en tenir compte ou en s'en servant pour blesser les autres. Ceci peut être très troublant pour l'entourage. Il faut donc être prêt à être confronté à sa propre détresse, à être touché à ses points sensibles et vulnérables afin de se sentir moins fragile à ces attitudes. Sinon, il y a peut-être lieu d'aller chercher de l'aide pour soi-même.

Arg! Les borderlines seraient des sadiques??? Peut être certains oui, tout comme certains non borderlines peuvent aussi se montrer sadique en utilisant les points faibles des autres pour leur faire du mal, mais pas de généralisation!!!!

 

  • 15. Bonnes compétences et capacités de performance, malgré de grandes carences, dans certaines situations ou certains domaines (artistique, sportif, etc.) et perte de moyens dans d'autres situations, ce qui est souvent difficile à comprendre pour l'entourage. Il est important de bien reconnaître et valoriser les compétences tout en évitant de juger négativement les carences. Il faut encourager alors cette personne à persister pour améliorer ses carences en lui rappelant les compétences qu'elle a par ailleurs et ses caractéristiques positives.

Bien dit! Mon psy n'a toujours pas compris comment j'arrivais à faire du théatre et que je n'arrivais pas à conduire ou faire des courses seule! lol


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Source

Voilà vous avez le point de vue d'un borderline sur la question. Mais ce n'est que mon point de vue, tout comme j'ai insisté sur ce point dans l'article, pas de généralisation, d'autres personnes souffrants de TPL pourraient réagir tout autrement que moi (dans le fond je n'y croit pas étant donné que les borderlines sont hypersensibles, et ont tendance à être susceptibles, un peu parano, mais bon...)

Voilà, écrire cet article a été dur pour moi, je prends conscience de certaines choses, s'il est vrai que je ne fais pas de crises de colère, j'ai besoin souvent qu'on me laisse tranquille, seule, sans personne autour de moi sinon ça m'agace, j'angoisse. Parfois aussi je suis très susceptible, je prends mal les choses qu'on me dit. Avec ma famille, je suis souvent sur la défensive, car je sais que les mots me font très mal donc je préfère couper court à toute conversation me concernant plutôt que de risquer d'aller encore plus mal après.

Je sais que j'ai du mal aussi avec mon fils, je ne supporte pas les cris et il fait des colères, des caprices, comme tous les enfants de son âge, mais je le vis très mal, ça me fait revivre l'ambiance dans laquelle j'ai été élevé (où ça criait tout le temps) donc dans ces situations là la dysphorie est souvent si insoutenable que pour revenir sur terre je suis obligée de me couper.

Sinon j'essaye de garder le contrôle de moi même. J'ai peur de me mettre en colère car j'en cumule tellement au fond de moi, que si je sortais tout j'ai peur de devenir incontrôlable et de faire des dégâts... donc je ne me met que très rarement en colère, à la place, j'ai beaucoup de rage contre moi même, d'où des comportements autodestructeurs pour m'apaiser.


Le TPL est un trouble des gestions des émotions, les émotions sont alors trop intenses pour être contenu dans le corps, donc il fait ce qu'il peut, d'1 pour essayer de se canaliser, de 2 pour ne pas en faire pâtir les autres. Voilà pourquoi je ne m'en  prends qu'à moi quand je vais mal, je m'isole, je fuis car personne dans mon entourage n'est capable de comprendre à quel point c'est difficile parfois, ils minimisent ma souffrance, donc je préfère être seule et je me punis, pour me soulager et aussi parce que je déteste cette partie de moi difficilement contrôlable. La chose qui me fait peur est de finir par perdre le contrôle, devenir folle, violente, asociale et méchante...

Pour me "rattraper" de ces moments où je demande à être seule, dans les moments où ça va, où les émotions sont gérables (ce qui représente 90% de mon temps), j'essaye d'être la plus agréable possible à mon entourage.

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